Dernière ligne droite vers les Jeux Olympiques 2024

Les premiers Jeux Olympiques dont Tom Elmer se souvient sont ceux d’Athènes en 2004. À l’époque, à l’âge de 7 ans, il avait suivi la course de 1500 mètres à la télévision. Avant de jouer à fond la carte de la course à pied, le Glaronais avait d’abord couru après le ballon de foot lorsqu’il était adolescent. «La vitesse était déjà mon point fort. Parallèlement, j’ai participé à des courses sur route où j’ai eu du succès même sans entraînement spécial et j’y ai ainsi pris goût. J’ai également pris le départ du Visana Sprint», se souvient-il.

Les championnats d’Europe et du monde, et maintenant les Jeux Olympiques?
À l’âge de 12 ans, Tom Elmer a raccroché ses chaussures de football. «Les sports d’équipe comme sports de performance ne me fascinaient pas, car cela m’énervait de voir que les autres ne s’entraînaient pas avec la même motivation que moi. Je voulais un sport dans lequel je serais moi-même responsable de mon succès». Depuis, Tom Elmer est coureur de demi-fond. Il a remporté huit titres de champion suisse sur 1500 mètres, un sur 3000 mètres en salle et s’est qualifié pour les championnats d’Europe et du monde. Ce qui lui manque encore, c’est une participation aux Jeux Olympiques. Se qualifier sur 1500 mètres début août à Paris, Tom Elmer subordonne tout à cet objectif, 24 heures sur 24: «Les Jeux Olympiques sont la plus grande compétition à laquelle on puisse participer en tant qu’athlète».

S’entraîner, manger, dormir
L’automne dernier, Tom Elmer ne s’est accordé que six jours de repos après la saison, avant de reprendre l’entraînement pour la saison olympique. Il a passé une grande partie de l’hiver en Afrique du Sud, où il a parcouru entre 185 et 205 kilomètres de course par semaine avec son groupe d’entraînement international. S’y sont ajoutées des séances d’entraînement alternatif à vélo et des séances de musculation régulières afin d’éliminer d’éventuels points faibles physiques (par exemple les tendons d’Achille). Sans oublier une régénération suffisante avec des massages et de la physiothérapie. «Mais le plus important est de dormir beaucoup et régulièrement et d’avoir une alimentation saine. Ensemble, ces facteurs déterminent à 95% la capacité à fournir des performances de pointe», explique Tom Elmer.

Limite ou classement mondial
Avec son record personnel de 3:34:50 minutes sur 1500 mètres établi l’année dernière, il manque exactement une seconde à Tom Elmer pour atteindre la limite olympique. «Si la course s’était déroulée idéalement le jour voulu, j’aurais pu atteindre la limite dès 2023, c’est pourquoi nous n’avons pas dû adapter grand-chose à l’entraînement, nous sommes sur la bonne voie. Nous avons toutefois encore augmenté un peu le volume, surtout celui de l’entraînement de base en hiver», explique-t-il avant d’ajouter: «Pour atteindre la limite, je dois être en pleine forme le jour J, tout doit être parfait. Cette seconde sera alors à portée de main cet été.» Et si, malgré sa confiance, il ne parvient pas à atteindre la limite, les chances de Tom Elmer de se qualifier pour Paris grâce à son classement mondial restent bonnes.

Une assurance optimale, dans le monde entier
La santé est un facteur d’incertitude majeur pour les athlètes de haut niveau: virus, blessures, surentraînement, etc. ont vite fait de bouleverser parfois tous les plans. Et si l’on n’est pas à 100% en forme, on n’a aucune chance sur la scène internationale. L’optimisation en matière de santé passe aussi par une bonne assurance. C’est la mère de Tom, Ursula Elmer, responsable de longue date de l’agence Visana de Glaris, qui s’en occupe: «Nous avons souscrit pour lui l’assurance Hôpital division privée monde entier, ce qui a l’avantage de lui permettre de bénéficier de l’assurance de voyage pendant douze mois. Plus une assurance sous forme de capital Hôpital, au cas où. Mais bien sûr, en tant que mère, j’espère qu’il n’aura jamais besoin de tout cela», dit-elle. Avec son mari, elle sera dans les tribunes à Paris en août pour soutenir son fils lors de sa grande entrée en scène. On croise les doigts pour que la qualification se passe bien et que Tom puisse se présenter en bonne santé et en pleine forme aux Jeux Olympiques.